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Kondomwerbung, vintage
Publicité historique pour les préservatifs en latex. Source : Wikipedia
Kistorisches Kondom
Préservatif en boyau animal avec notice d’utilisation de 1813. Source : Wikipedia

Les préservatifs : comment en sommes-nous arrivés à l’idée d’enfiler du latex

Quand on y pense, l’idée du préservatif pour se protéger des maladies sexuellement transmissibles ou d’une grossesse non désirée est vraiment révolutionnaire. Tout aussi révolutionnaire que simple. Car en enfilant cette fine membrane d’en général 0,06 à 0,08 mm sur le pénis, on se protège efficacement. Mais qui était l’ancêtre du préservatif et de quoi avait-il l’air ?

Des prototypes non véganes dans l’histoire du préservatif

L’idée d’enfiler une protection sur le pénis pour se protéger d’une grossesse non désirée ou de maladies sexuellement transmissibles n’est pas toute jeune. Les ancêtres de nos préservatifs actuels sont en tissu tissé ou même en membranes animales comme les boyaux de mouton. L’idée n’est franchement pas excitante, et pas seulement pour les végétaliens. Différentes sources relatent déjà l’existence de dispositifs précurseurs dans la Grèce Antique ou en Égypte. Des sources plus récentes racontent par exemple l’histoire du très célèbre utilisateur de préservatifs, Casanova, écrivain vénitien du 18ème siècle et coureur de jupons. Ce dernier se serait fait fabriquer un grand nombre de préservatifs pour les femmes qu’il courtisait et les aurait même réutilisés plusieurs fois. On vous laisse imaginer, nous on en a déjà des frissons de dégoût.

La grande arrivée du latex

Avec la découverte de la vulcanisation du caoutchouc, un matériau naturel travaillé à partir du latex du caoutchoutier Hevea brasiliensis, le préservatif a le vent en poupe. En 1839, Charles Goodyear a découvert la possibilité de fabriquer du caoutchouc à partir du latex, qui est particulièrement résistant et insensible aux différentes températures. En 1855, il a fabriqué le premier préservatif en latex et en 1870, la fabrication se fit en série. Jusqu’à aujourd’hui, le préservatif n’a pas arrêté d’évoluer, par exemple l’épaisseur de sa paroi qui était avant de 2 mm, n’en fait maintenant plus que 0,06 à 0,08 mm. Même la présence du réservoir, qui se trouve au bout du préservatif pour recueillir le sperme, a connu divers stades d’évolution. Pour cela, une méthode de production particulière à vu le jour au début du 20ème siècle. Le fabriquant de préservatifs Julius Fromm a découvert la méthode révolutionnaire suivante : une ampoule de verre en forme de préservatif est trempée dans une solution de caoutchouc liquide. Après solidification du matériau, le préservatif peut se retirer du moule et être roulé sans problème. Mais qu’est-ce que tout cela a à voir avec les préservatifs véganes ?

La caséine, l’élément perturbateur

Le latex, en tant que sève naturelle du caoutchoutier, est végane. Mais de nos jour, la caséine, une protéine synthétique de lait de vache est introduite dans la fabrication des préservatifs. Elle est actuellement présente dans beaucoup de préservatifs en caoutchouc et synthétiques. Elle est en fait utilisée comme agent liant dans la fabrication des préservatifs, ce qui rend le produit final malheureusement non végane. Le procédé est différent et sans caséine pour les préservatifs déclarés véganes, comme tous les préservatifs de la marque FAIR SQUARED. Ces derniers peuvent être utilisés par les végétaliens ou par tous ceux qui militent pour le bien-être des animaux, en proposant exactement la même protection. Bien-sûr, aucun de nos préservatifs n’a été testé sur les animaux.

29. novembre 2018